Nous sommes arrivés dans la nuit à Longyearbyen. Nous déjeunons comme chaque matin mais sans enthousiasme. Le temps est gris comme le moral.
Comme pour l’aller tout est très bien organisé. Nos bagages sont pris en charge, par l’équipage et sont directement envoyés à l’aéroport.
Nous profitons du temps qu’il nous reste pour faire un dernier petit tour en ville et remplir nos poumons de l’air arctique.
Nous prenons nos différents vols et regagnons Paris en fin de soirée. Nous faisons nos adieux à nos compagnons de voyage. De belles rencontres qui resterons dans nos esprits !
Nous avons quitté le Svalbard à regret mais nous garderons tant de souvenirs !
Home Sweet Home. Retrouver nos familles, nos loulous et nos amis met du baume au cœur 🙂
Point le plus au nord: 81°11.06‘ N 020°54.16‘ E
En conclusion :
En résumé, nous avons aimé les paysages, la rencontre avec les animaux de l’arctique ainsi que les relations tissées avec certains voyageurs. Un rêve s’est réalisé.
Notre seule déception vient du manque de respect de nombre de passagers vis à vis de ce qui les entoure. Loin de nous l’idée de donner des leçons, il est possible que nous ayons aussi fait des erreurs. Nous avons juste pu comparer les comportements demandés sur les documents de voyage (et dont les termes ont été réitérés sur le bateaux) avec ceux constatés sur le terrain et nous rendre compte que malgré les efforts d’Ocean Wide le compte n’y est pas en ce qui concerne le respect des consignes.
Certes il n’y a pas eu de saccage à proprement parler, mais il faut multiplier les atteintes même faibles, faites par exemple à une flore fragile ou encore aux vestiges, par un nombre croissant de passagers des bateaux dits « d’exploration » pour imaginer l’impact sur les endroits visités.
Cet écosystème arctique riche et fragile doit être au cœur des protections.
Une législation un peu plus restrictive semble avoir été mise en œuvre à propos du format et des carburants des bateaux navigant autour du Svalbard. Reste à savoir quelle sera son efficacité réelle et si les voyagistes ne réussirons pas à contourner l’obstacle.
Il est saisissant de voir le niveau de pollution sur l’archipel. En plus des problèmes dus à la présence humaine et au tourisme de masse, les courants marins ramènent parfois de fort loin bon nombre de déchets sur les plages du Svalbard.
La surconsommation, l’exploitation des ressources, le tourisme de masse, le manque de conscience écologique, le mauvais traitement des déchets, le changement climatique… autant de facteurs qui, si nous ne réagissons pas assez vite, vont conduire au déclin de la vie sauvage dans l’arctique. Ce lieux si unique, magique et indispensable à la survie entière de notre planète risque bien de vivre ses dernières années.
Aimer c’est protéger et non saccager.
Retournerons dans l’arctique ? Bien entendu l’envie est là !
Nous rêvons de retrouver les régions polaires au Nord comme au Sud mais nous nous interrogeons sur la question de notre présence sous ces latitudes.
Pourrons nous un jour y voyager dans de réelles condition éthiques et responsables ? La question est posée.
Mots de la Petit Crapiotte
Un grand merci tout particulier à mes parents: Merci d’avoir fait naître en moi ce rêve de rencontrer le roi de l’arctique. Merci de m’avoir soutenue dans ce projet, d’avoir écouté mes envies, mes dilemmes, mes craintes. Merci pour tous ces voyages ensemble, passés et à venir.
Sans vous rien de tout cela n’aurait été possible et je vous aime.
Merci au Petit Crapio, d’avoir été là et d’avoir découvert cette contrée avec moi.
Merci également à tous mes amis qui eux aussi ont subi mes blablas incessants, qui également ont remplis ma cagnotte et ont été présents.
Un voyage à plus de saveur lorsqu’on le partage avec ceux que l’on aime.